A lire toutes affaires cessantes

Chronique d’un jardin solidaire

Article publié le jeudi 11 mai 2017 par JPP

A l’intérieur du mouvement des jardins partagés parisiens, naissant vers les années 2000, le jardin solidaire de l’impasse Satan fut une expérience pionnière et dont la force est inégalée à ce jour.

Son initiateur, Olivier Pinalie, en fait la chronique. Avec , ce qui ne gâte rien, une très belle écriture.

Une expérience qui fit un temps le lien entre les populations dites défavorisées du quartier, les habitants traditionnels, et les nouveaux arrivants de la "rénovation urbaine".

Un engagement à 100%, 24 heures sur 24.

Bref ce lien social tellement théorisé par les urbanistes et les politiciens, mais pas tellement réellement voulu.

On le sait, l’expérience fut anéantie par un gymnase depuis longtemps sur les rails de la mairie.

Le jardin implanté par la suite sur le toit de ce gymnase, tellement à la mode, tellement photographié, est une caricature qui prend valeur de symbole. Les jeunes du quartier le vandalisent allègrement : ce n’est plus "leur" jardin.

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